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Mars 2002

http://www.gregpalast.com/

La transcription d'un entretien avec Greg Palast, journaliste pour la BBC, et le journal The Observer, Londres, par Alex Jones.

(Avec l'amabilité d'un auditeur fervent)

Alex Jones Radio Show, Lundi, 4 mars, 2002

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AJ: Ce sont des informations fracassantes. Pouvez-vous nous les déchiffrer et nous dire ce que les économistes ont fait ?

GP: Eh bien, je vais vous dire deux choses. Une, j'ai parlé à l'ancien économiste principal, Joe Stiglitz qui était renvoyé par la Banque (mondiale). Alors, moi, à la BBC, et avec le Guardian, j'ai passé un certain temps à l'interroger. C'était comme une des scènes de Mission Impossible, tu sais, quand le gars vient chez nous du camp de l'ennemie, et tu passes des heures à l'interroger. Donc, j'ai pu comprendre ce qui se passe chez la Banque Mondiale. En plus, il ne me les a pas données, mais j'ai pu avoir d'autres sources. Il ne voulait pas me donner des documents confidentiels mais d'autres personnes m'ont donné une énorme pile de documents secrets de l'intérieur de la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International.

AJ: Alors pour se protéger, quelqu'un d'autre l'a fait.

GP: Oui, en effet. Il ne voulait pas y toucher, mais j'ai réellement obtenu de sources totalement indépendantes une grande pile de documents.

AJ: Comme vous avez eu (le document) W1991, des mêmes personnes desquelles nous l'avons eu.

GP: Et donc une des choses qui se passe est que, en fait, je devais apparaître à CNN avec le chef de la Banque Mondiale, Jim Wolfensen, et il a dit qu'il n'apparaîtra jamais à CNN si j'y étais. Alors CNN a fait la chose la plus folle, ils m'ont retiré.

AJ: Alors maintenant ils menacent de boycotter totalement.

GP: Oui, c'est exact. Ce dont nous avons trouvé était ceci. Nous avons trouvé à l'intérieur de ces documents qu'au fond, ils obligeaient les pays de signer des accords secrets, avec lesquels ils acceptaient de vendre leurs biens principaux, avec lesquels ils acceptaient de prendre des mesures économiques qui sont dévastatrices pour les pays impliqués; il y avait un (nombre ?) moyen pour chaque pays qui a signé les 111 articles qu'il était contraint de signer. S'ils ne suivaient pas ces mesures, ils étaient privés de tous crédits internationaux. Ils ne pourraient pas faire d'emprunts sur le marché international. Personne ne peut survivre sans emprunter, que vous êtes des particuliers, des corporations ou des pays - sans emprunter de l'argent et avoir du crédit et…

AJ: A cause du puits d'inflation et de dette qu'ils ont crée.

GP: Oui, alors, vous voyez, une des choses qui s'est passée est que - nous avons des exemples de… j'ai eu des documents secrets récemment d'Argentine, le plan secret argentin. Ceci est signé par Jim Wolfensen, le Président de la Banque Mondiale. Au fait, juste pour que vous sachiez, ils sont très ennuyés que j'ai ces documents, mais ils n'ont pas mis en cause l'authenticité des documents. Au début, ils l'ont fait. D'abord ils ont dit que ces documents n'existaient pas. Je les ai montrés à la télévision. Et j'en cite sur le web, en fait j'ai des copies de certains…

AJ: Greg Palast point com ?

GP: Oui, gregpalast.com. Puis, ils ont reculé et ont dit qu'oui, ces documents étaient authentiques mais nous n'allons pas en discuter avec vous et nous allons vous empêcher de vous présenter à la télévision. Eh bien, voilà. Mais ce qu'ils disaient était, regardez, vous prenez un pays comme l'Argentine, qui est vous savez, en flammes maintenant. Et il a eu cinq Présidents en cinq semaines parce que leur économie est totalement détruite.

AJ: N'est-ce pas six maintenant ?

GP: Oui, c'est comme un Président hebdomadaire, parce qu'ils ne peuvent pas contrôler la nation. Et ceci s'est produit parce qu'ils ont commencé à la fin des années '80 avec des ordres du FMI et la Banque Mondiale de vendre tous leurs biens, leurs biens publics. Je veux dire, les choses que nous n'imaginerons jamais vendre aux US, comme vendre leur système d'eau.

AJ: Donc ils imposent des taxes aux gens. Ils créent un grand gouvernement et le gouvernement les donne au FMI/Banque Mondiale privée. Et pour revenir, j'aimerais que vous parliez des quatre parties que vous exposez d'une manière élégante ici, où ils paient véritablement des billions aux politiciens pour leurs comptes de banque suisses pour avoir fait ces transferts.

GP: C'est exact.

AJ: C'est comme une des plus grandes histoires jamais, monsieur, pardon, veuillez continuer.

GP: Alors, ce qui se passe c'est - et ce n'en est qu'une. Et au fait, ce n'est pas juste n'importe qui qui a une part de l'action. Le système d'eau de Buenos Aires était vendu pour une bouchée de pain à une société qui s'appelle Enron. Un pipeline était vendu, qui est posé entre l'Argentine et le Chili, à une société appelée Enron.

AJ: Et puis les mondialistes abandonne la société d'Enron après avoir transféré les biens à une autre société factice, et puis ils comptent les éléments volés.

GP: Vous l'avez compris. Et à propos, vous savez pourquoi ils ont transféré le pipeline à Enron, c'est parce qu'ils ont reçu un appel de quelqu'un du nom de George W. Bush en 1998.

AJ: Incroyable, monsieur. Restez avec nous. Nous parlons à Greg Palast.

P A U S E

AJ: Nous parlons à Greg Palast. C'est un journaliste renommé, un américain qui a travaillé pour le BBC, le Guardian de Londres, vous le nommez, qui vient de lâcher une bombe sur les Mondialistes et leurs activités criminelles. Il n'y a pas d'autres mots. Vous pouvez nous trouver à inforwars.com, vous pouvez aller à son site web - gregpalast.com, ou à d'autres superbes articles qu'il a publiés. Il a maintenant les documents secrets. Nous avons vu l'activité du FMI/Banque Mondiale depuis des années. Ils viennent, ils paient des politiciens pour transférer leurs systèmes d'eau, les chemins de fers, leurs sociétés télécoms, les sociétés nationales de pétrole ou de gaz - puis ces politiciens les leur donne pour trois fois rien. Les Mondialistes les récompensent individuellement, des billions dans les comptes suisses. Et le plan est de l'esclavage pour toute la population. Bien entendu, Enron, comme nous vous avons dit est une société factice, pour le blanchissement de l'argent, l'argent de la drogue, vous le nommez, comme nous avons appris par les autres journalistes que nous avons reçus ici. C'est juste incroyablement énorme, et difficile à croire. Mais c'est bien ce qui se passe.

Greg Palast a maintenant révélé l'histoire au monde. Il a même interviewé l'ancien économiste chef de la Banque Mondiale. Continuons, monsieur avec tous ces points. Je veux dire, pour la personne moyenne qui nous écoute, en quelques mots, quel est le système que vous êtes en train d'exposer ?

GP: Nous exposons le fait qu'ils soient systématiquement en train de déchirer des pays, qu'ils soient l'Equateur ou l'Argentine. Le problème est que quelques-unes de ces mauvaises idées sont en train de revenir aux Etats Unis. Autrement dit, ils sont à court d'endroits à saigner. Et le problème est, c'est un économiste de top niveau, ce n'est pas un petit subalterne. En fait, il y a deux mois, après qu'il était renvoyé, il a reçu le prix Nobel pour l'économie. Donc, il n'est pas un imbécile. Il m'a dit qu'il est allé dans ces pays où ils parlaient de privatiser et vendre ces biens. Et au fond, ils savaient, ils le savaient absolument et ils ont détourné leur regard quand ils ont compris que les dirigeants et les ministres de ces pays allaient laisser évaporer des centaines de millions de dollars.

AJ: Mais il ne s'agit même pas de privatisation. Ils le volent tout simplement des citoyens et ils le donnent au FMI/Banque Mondiale.

GP: Ils le remettent généralement aux copains, comme la puissante Citibank et qui a saisi la moitié des banques argentines. Vous avez British Petroleum qui s'empare des pipelines en Equateur. J'ai déjà parlé d'Enron qui prenait partout des systèmes d'eau. Et le problème est qu'ils sont en train de détruire ces systèmes aussi. Vous ne pouvez même pas avoir de l'eau potable à Buenos Aires. Je veux dire que ce n'est pas juste une question du vol. Vous ne pouvez pas ouvrir le robinet. C'est bien plus que le fait de quelqu'un qui s'enrichit au dépend du public.

AJ: Et le FMI vient de se faire remettre les Grands Lacs. Ils ont le contrôle exclusif de la fourniture d'eau maintenant. On l'a dit dans le journal Chicago Tribune.

GP: Le problème que nous avons c'est… vous comprenez, le FMI et la Banque Mondiale appartiennent à 51% au Trésor des Etats Unis. Alors la question devient, qu'est-ce que nous recevons pour l'argent que nous y mettons ? Et il semble que nous avons la pagaille dans plusieurs pays. L'Indonésie est en flammes. Il me racontait, l'économiste chef, Stiglitz, qu'il avait commencé à poser des questions sur ce qui se passait. Vous savez, partout où nous allons, dans chaque pays où nous finissons par s'en mêler, nous détruisons leur économie et ils terminent en flammes. Et il disait qu'il le contestait et on l'a renvoyé pour cela.

Mais il disait qu'ils prévoient même les émeutes. Ils savent que quand ils pressent un pays et détruisent son économie, vous allez avoir des émeutes dans la rue. Et ils disent, en bien, c'est une émeute FMI. En d'autres mots, si vous avez des émeutes, vous perdez. Tout le capital sort du pays et cela donne l'occasion au FMI d'ajouter davantage de conditions.

AJ: Et cela les rend encore plus désespéré. Donc c'est vraiment une guerre d'économie impériale pour faire imploser les pays et maintenant ils le font ici avec Enron. Ils deviennent si gourmands - ils le préparent pour ce pays.

GP: D'ici, à Paris, je viens de parler, hier aux principaux enquêteurs d'Enron pour l'Etat de Californie. Ils me racontaient quelques-uns des jeux que ces gars sont en train de jouer. Personne ne surveille cela. Ce n'est pas seulement les actionnaires qui étaient escroqués. Ils ont siphonné des millions, des billions de dollars de la poche du public au Texas et en Californie en particulier.

AJ: Où sont les biens ? Tout le monde dit qu'il ne reste plus de biens puisque Enron était une société d'écran - selon les experts qui sont venus ici (à la radio) et qu'ils ont transféré tous ces biens à d'autres corporations et banques.

AJ: Eh bien, ils ont même pris le Gouverneur en flagrant délit en l'achetant pour $137 le mégawatt et le vendant à Enron pour $1 le mégawatt, en le faisant à maintes et maintes reprises.

Gp: Oui, le système est totalement hors contrôle et ces gars savaient exactement ce qui se passait. Vous devez comprendre que certains de ces gars qui avaient conçu le système pour la dérégulation en Californie sont allés travailler par la suite pour Enron. En fait, je suis à Londres en ce moment et les Britanniques en ont une certaine responsabilité. L'homme qui était sur le comité d'audit d'Enron, est Lord Wakeham. Et ce gars est un phénomène, il n'y a pas un seul conflit d'intérêt dans lequel il n'est pas impliqué.

AJ: Et il est à la tête de NM Rothschild.

GP: Il n'y a rien où il n'a pas mis les doigts. Il siège sur environ 50 comités (d'administration). Et un des problèmes est qu'il était censé être à la tête de la commission d'audit, et surveiller les comptes d'Enron. Et en fait, ils le payaient des honoraires de consultation sous la main. Il était au gouvernement de Margaret Thatcher et c'est lui qui a autorisé Enron à venir en Grande Bretagne et prendre le contrôle des centrales électriques. Et ils possédaient un système d'eau au centre de l'Angleterre. C'est ce que ce monsieur a approuvé et puis ils lui ont donné une poste sur le comité. Et en plus d'être au comité, ils lui ont donné un énorme contrat de consultation. Donc, vous savez, ce gars était censé être responsable du comité d'audit pour surveiller comment ils géraient leurs comptes.

AJ: Il est aussi à la tête du comité pour réglementer les médias.

GP: Oui, c'est exact, parce que j'ai eu de vraies difficultés, parce qu'il me contrôle.

AJ: Ils essaient de faire adopter des lois en Angleterre où si vous avez un puits de 800 ans ou dans certains cas, un puits de 2000 ans que les Romains ont construit sur votre propriété, et ils disent qu'ils vont imposer un compteur. Vous ne pouvez pas avoir votre propre eau.

GP: Oui, et ça c'est le Lord Wakeham. Je veux dire, c'est l'homme d'Enron. C'est un vrai sale type. On ne peut pas le toucher ici parce que comme j'ai dit, il régule réellement le média. Donc si vous vous plaignez, il a sa main sur votre stylo.

AJ: Recherchez bien NM Rothschild, vous y trouverez tout. Expliquez-nous encore ces quatre points. Je veux dire, vous avez les documents. L'implosion FMI/Banque Mondiale, les quatre points, comment ils font tomber un pays et détruisent les ressources de la population.

GP: D'accord. D'abord, vous ouvrez les marchés au capital. C'est à dire, vous vendez vos banques nationales aux banques étrangères. Puis vous poursuivez par ce qui s'appelle des prix du marché (basés sur le marché). C'est comme en Californie où tout est en marché libre et vous avez des factures d'eau - nous ne pouvons même pas imaginer de vendre les sociétés d'eau aux Etats-Unis. Mais imaginons si une société privée comme Enron possédait votre eau. Alors les prix grimpent en flèche. Ensuite, vous ouvrez vos frontières au commerce - totalement libre. Et Stiglitz qui était l'économiste principal, rappelez-vous il était responsable de ce système, il était leur homme des chiffres, et il disait que c'était comme les guerres d'opium. Il a dit que ce n'était pas du commerce libre; c'était du commerce de coercition. C'est la guerre. Ils démantèlent des économies par ce système.

AJ: Eh bien regardez, la Chine a un tarif de 40% sur nous, nous avons un de 2% sur eux. Ce n'est pas un commerce libre et juste. C'est pour forcer toute l'industrie vers un pays que les mondialistes contrôlent complètement.

GP: Vous connaissez Walmart. (Chaîne de grands magasins). J'ai fait un article, en fait si vous lisez mon livre. Si je peux juste mentionner que j'ai un livre qui sort cette semaine, "The Best Democracy Money Can Buy" (la meilleure Démocratie que l'argent puisse acheter") qui raconte comment malheureusement, l'Amérique a été mise en vente. Mais j'ai une histoire dedans sur comment Walmart a 700 usines en Chine. Il n'y a presque rien dans un magasin de Walmart qui vient des Etats-Unis, malgré tous les aigles sur les murs.

AJ: Exactement, comme en 1984, puis ils ont de grands drapeaux disant "Achetez américain" et il n'y a presque rien…. C'est de la double-pensée Orwellian.

GP: Ce qui est pire même est qu'ils loueront une usine et juste à côté sera l'usine sœur qui est à l'intérieur d'une prison. Vous pouvez imaginer les conditions de ces ouvriers qui fabriquent toutes ces charmantes choses pour Walmart. C'est vraiment…

AJ: Et si un élitiste a besoin d'un foie, ils passent un coup de fil.

GP: (rire) Je sais, c'est sinistre. En fait, j'ai parlé à un homme, Harry Wu, c'est son nom et il était en prison en Chine pendant 19 ans. Personne ne voulait croire à ses récits horribles. Il est même retourné en secret dans la prison avec un appareil photo et il a photographié les conditions et a dit que ce sont les conditions des usines où Walmart fait fabriquer ses marchandises, c'est tout…

AJ: On m'a menace d'être renvoyé de la chaîne TV ici à Austin quand j'ai diffuse une vidéo de petites filles de 4 ans, enchaînées, à mourir, plus maigres que des juifs dans un camp de concentration. Et j'étais menacé, si jamais vous diffusez cela encore, vous serez arrêté.

GP: Vous savez, c'est horrifiant, les choses comme cela, malheureusement. On m'a donné (les documents) et Stiglitz était très courageux pour avoir fait ces déclarations. Comme j'ai dit, il ne m'a pas fourni les documents. Les documents ont vraiment mis le caché parce qu'ils disaient c'est bien cela qui s'est passé. Ils demandent vraiment 'signez sur la ligne' en approuvant les 111 conditions pour chaque pays. Et le public n'a rien à dire: ils n'ont aucune notion de ce qu'il leur arrive. Tout ce qu'ils savent…

AJ: Retournez à la question de privatisation. Répétez ces quatre points. C'est la clé. Ils envoient des billions aux politiciens pour qu'ils leur remettent tout.

GP: Oui, il l'a appelé le processus de corruption, ce qui veut dire que vous vendez la société d'eau, qui vaut, sur 10 ans disons, environ 5 millions de dollars. Dix pour cent de cela est 500 millions, vous pouvez calculer comment ça fonctionne. J'ai même parlé à un sénateur d'Argentine il y a quinze jours. Je l'ai filmé. Il a dit qu'après qu'il a eu un appel de George W. Bush en 1988 en lui disant, donnez le pipeline en Argentine à Enron - ça c'est notre Président actuel. Il a dit que ce qu'il a trouvé donnait vraiment la chair de poule, car Enron allait payer un cinquième du prix mondial pour leur gaz. Il a demandé comment il pouvait faire une telle offre. Et on lui a dit, (non pas de George W. mais un partenaire dans l'affaire), eh bien, si nous payons seulement un cinquième, ça laisse un petit paquet pour vous pour aller dans votre compte de banque suisse. Et c'est comme ça que ça fonctionne.

AJ: C'est le..

GP: J'ai la vidéo. Ce gars est très conservateur. Il connaît la famille Bush très bien. Et il était le responsable à l'administration des travaux publics en Argentine et il a dit, oui, j'ai eu cet appel. Je lui ai demandé, de George W Bush ? Il a répondu qu'oui, en novembre 1988, le gars l'a appelé et lui a dit de donner un pipeline à Enron. Or c'est le même George W. Bush qui a dit qu'il ne connaissait pas Ken Lay avant 1994. Donc, maintenant vous le savez…

AJ: Alors maintenant ils sont en train de faire ces auditions pour blanchir. Vous savez j'étais chez Enron hier à Houston parce que je suis maintenant à Austin. Nous étions environ à 10 mètres de la porte, juste sur le trottoir et je l'ai sur vidéo. Des abrutis m'ont approché et m'ont dit, vous ne pouvez pas filmer. J'ai dit, allez-y faites-moi arrêter. Enfin, je suis en train de parler sur le trottoir, Greg.

GP: Eh bien, vous savez, j'étais là au mois de mai, disant aux gens en Grand Bretagne, vous n'avez jamais entendu parler d'Enron, mais…. Et ces gars sont ceux qui ont calculé comment (inaudible) ce gouvernement. En fait, nous avons vu des documents intéressants, un mois avant que Bush ait pris ses fonctions, Bill Clinton, je pense pour se venger du grand donateur de Bush, a éliminé Enron du marché de l'énergie californienne. Il a plafonné les prix qu'ils pouvaient réclamer. Ils ne pouvaient pas demander plus de cent fois le prix normal pour de l'électricité. Cela a dérangé Enron. Alors Ken Lay a personnellement écrit un mot à Dick Cheney pour lui dire de s'en débarrasser du plafonnement des prix dictés par Clinton. Dans les 48 heures après l'installation de Bush, son département de l'énergie a enlevé le frein pour Enron. D'accord, ça vaut combien pour ces gars-là ? Vous savez ce que cela devait valoir - ça a payé toutes les donations en une semaine.

AJ: Ecoutez les bombes que vous faites tomber. Vous interviewez tous ces ministres, l'ancien économiste chef du FMI/Banque Mondiale - tout ça, vous avez les documents, remplir les comptes de banques suisses des gens, tout ce qui se passe. Puis vous avez la deuxième partie, qu'est-ce qu'ils font après qu'ils commencent à imploser ?

GP:Eh bien, alors, ils vous dissent de commencer à réduire vos budgets. Un cinquième de la population est sans emploi, et ils ont dit de baisser dramatiquement les allocations de chômage, enlever les caisses de retraites, baisser les budgets d'éducation, je veux dire, des choses affreuses. Alors si vous réduisez l'économie au milieu d'une récession qui était crée par ces gens, vous allez véritablement démolir cette nation. Après que nous étions attaqués le 11 septembre, Bush s'est pressé de dire qu'il fallait dépenser $50 à $100 billions de dollars pour sauver notre économie. On ne commence pas à réduire le budget, on commence à prendre des mesures pour sauver l'économie. Mais ils disent à ces pays qu'il faut qu'ils baissent, et baissent et baissent. Et pourquoi ? Selon les documents confidentiels, il est fait pour que vous faisiez des paiements aux banques étrangères - les banques étrangères ramassent 21% à 70% en intérêts. Ce sont de pratiques de l'usurier. En fait, c'était si grave qu'ils exigeaient à l'Argentine de se débarrasser de ses lois contre les prêts à l'usure, parce que toute banque serait un usurier sous les lois argentines.

AJ: Mais Greg, vous avez dit vous-même et les documents le démontrent. D'abord ils font imploser l'économie pour créer cette atmosphère. Ils établissent tout le climat qui crée ces circonstances.

GP: Oui, et puis ils dissent, ben alors, nous ne pouvons pas vous prêter de l'argent sauf à ces taux usurières. Nous ne permettons pas au gens de demander 75% intérêt aux Etats-Unis. Ce sont des pratiques usurières.

AJ: Partie 3 et Partie 4. Qu'est-ce qu'ils font après cela ?

GP: Comme j'ai dit, vous ouvrez les frontières au commerce, ce sont les nouvelles guerres d'opium. Et une fois que vous avez détruit une économie qui ne peut plus rien produire, une des choses les plus terribles est qu'ils obligent les pays à payer des sommes affreuses pour des choses comme des drogues - des drogues légales. Et à ce propos, c'est comme ça que vous finissez avec un trafic de drogues illégal. Qu'est ce qui reste pour survivre sauf nous vendre du smack, et du crack, et voilà comment…

AJ: Et la même dictature de sécurité nationale CIA a été pris en faisant entrer ces mêmes drogues dans le pays.

GP: Vous savez, nous sommes justes en train d'aider nos alliés.

AJ: C'est juste incroyable. Et donc, faire écrouler le monde, écrouler leurs économies et puis acheter les restes pour des bouchées de pain. Quelle est la quatrième partie du plan FMI/Banque Mondiale ?

GP: Eh bien, dans quatrième partie, vous terminez encore avec le démantèlement du gouvernement. Et au fait, la vraie Partie 4 est le coup d'état. C'est ce qu'ils ne vous disent pas. Et je suis juste en train de le découvrir au Venezuela. Je viens de recevoir un appel de la part du Président de Venezuela.

AJ: Et puis ils installent leur propre gouvernement corporatif.

GP: Ce qu'ils disaient c'était qu'ici vous avez un président élu du gouvernement et le FMI a annoncé, écoutez ceci, qu'ils soutiendraient un gouvernement de transition si le président était retiré. Ils ne disent pas qu'ils allaient s'impliquer dans la politique - ils soutiendraient juste un gouvernement de transition. Ce que cela veut dire exactement c'est que nous payerons pour un coup d'Etat, si les militaires renversent le président actuel, parce que le président actuel de Venezuela a dit non au FMI. Il les a envoyés promener. Ils ont fait venir leurs équipes et ont dit, vous devez faire ceci et cela. Et il a dit, je ne suis pas obligé de faire quoique ça soit. Il a dit, ce que je vais faire est ceci : je vais doubler les taxes sur les sociétés de pétrole parce que nous avons plein de pétrole au Venezuela. Et je vais doubler les taxes sur les sociétés de pétrole et puis j'aurai tout l'argent dont j'ai besoin pour les programmes sociaux et le gouvernement - et nous serons une nation très riche. En bien, dès qu'ils ont fait cela, ils (le FMI) ont commencé à fomenter des conflits avec les militaires et je vous le dis, observez cette scène : le Président de Venezuela sera sorti de ses fonctions dans trois mois ou bien il sera assassiné. Ils ne vont pas le permettre d'augmenter les taxes sur les sociétés de pétrole.

AJ: Greg Palast, voilà le problème. Vous l'avez dit quand vous avez commencé à exposer ces faits. Ils commencent à être affamé, ils le font maintenant aux Etats-Unis. Enron, par tous les éléments de preuves que j'ai vu, était un écran, un autre partenaire d'affaires, ils dérobaient les biens et puis les transféraient à d'autres sociétés mondiales plus anciennes, puis ils ont abandonné celle-là et ont volé les fonds de retraite. Maintenant ils nous dissent que le terrorisme est imminent. Ca va arriver si vous n'abandonnez pas vos droits. Bush n'a pas demandé au Congrès et les autres qui sont censés être dans l'accension au gouvernement de substitut (de l'ombre) s'il y a une attaque nucléaire. Le Washington Post l'a dit : " Le Congrès n'était pas avisé du Gouvernement de Substitut." Nous avons le Speaker du Congrès qui n'était pas informé. Ca a l'air d'un coup d'Etat ici. Je vais le dire franchement. Nous ferions mieux de répandre cette nouvelle maintenant ou ces créatures avides vont aller jusqu'au bout.

GP: Une chose me rend bien triste. J'expose cette affaire dans la presse principale du Royaume Unis. J'apparais à la télévision de la BBC, malgré le Lord Wakeham. Je sais qu'il déteste que j'y aille. Je suis à la BBC, je suis dans le quotidien principal, qui est l'équivalent du New York Times, ou n'importe, et nous réussissons effectivement à faire sortir l'information. Je regrette seulement que nous devions avoir recours à une presse alternative, une radio alternative et tout le reste pour faire sortir les informations qui sont expliquées d'une manière sensée. Je veux dire, après tout, c'est notre gouvernement.


http://www.infowars.com/

Merci à Sundeye pour l'info.

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