Poster une nouvelle |
Poster votre témoignage |
Mailling-Listes |
Retour à l'accueil
Site géré par le groupe OVNI Science
Février 2002
Phénomène OVNI photographié au Québec
Dossier 2001 de l'Association Québécoise d'Ufologie - A.Q.U
A.Q.U : aqu@videotron.ca
Merci à M. Denis Boily denis.ufo@sympatico.ca de l'A.Q.U.
- Les identités respectives des témoins ne seront pas rendue publique à leurs demandes.
Matière : Phénomène observé par quatre témoins et photographié le 25 août 2001.
Analyses photographiques : Mr Yves Dilaire de l'A.Q.U
Récit du témoin principal
La photographie a été prise le 25 août 2001 à 20h50, alors que nous étions quatre à observer le phénomène lumineux. Nous avons vu venir vers nous, en direction du sud-ouest, une boule lumineuse de la grosseur d'une balle de tennis. Elle avançait lentement vers nous. J'ai demandé à mon conjoint d'aller chercher l'appareil photo qui était à l'intérieur, mais celui-ci ne voulait rien manquer du phénomène, ni moi d'ailleurs. Le temps que l'on décide qui de nous deux irait chercher l'appareil, il s'est écoulé à peu près une minute. Voyant que ce phénomène était très silencieux et n'ayant aucun feux de signalisation, j'ai couru à l'intérieur de la maison chercher l'appareil photo (35 ml). Lorsque je suis revenue à l'extérieur, l'objet avait changé de direction -sud-est- et avait grandement diminué de grosseur. J'ai eu le temps de prendre une seule photographie et en même temps, j'étais déçue de voir la diminution de l'objet, alors dans mon excitation j'ai bougé, ce qui explique le dédoublement de la photographie.
La région où j'habite est entourée d'une chaîne de montagne, Les Laurentides. Il y a eu plusieurs observations ovnis dans ma région en 1987 et 1988, ainsi qu' en 1998, un atterrissage avec observation d'humanoïdes a été observé non loin de chez moi. Il y a dans la région de Charlevoix une faille qui est sujette aux tremblements de terre, la région de Grand-Mère fait partie de la Mauricie, elle est très éloignée de Charlevoix. Mais le 25 août 2001, aucun tremblement de terre n'a eu lieu, ce qui démontre que le phénomène photographié ne peut-être une boule de plasma, ni par sa trajectoire, ni par sa durée d'observation.
Examen de la photographie
Par Yves Dilaire de l'A.Q.U
Objet inconnu aperçu dans le ciel de Sainte-Flore le 25 août 2001 à 20h50.
Lieu : Sainte-Flore, centre du Québec.
Objet : OVNI lumineux
Heure : 20h50
Nombre de témoins : 4
Durée : Quelques minutes
Source : Témoins anonymes - Cas enregistré par l'Association Québécoise d'Ufologie - A.Q.U
-
Examen fait à partir de la photo originale (première photo au développement) scannée.
Le témoin et son conjoint ont aperçu un objet lumineux qui venait vers eux. Devant l'étrangeté du phénomène, la dame (témoin principal anonyme) décida de le photographier. Le temps d'entrer prendre sa caméra et de ressortir, l'objet avait changé de direction. Les témoins ont pu malgré tout prendre la photographie que nous allons examiner.
Deux choses insolites apparaissent dans le ciel. La première est une sorte de croissant d'un blanc immaculé situé légèrement plus haut que la médiane de la photo, à faible distance de la bordure gauche. Le second et principal item se trouve juste en dessous de la médiane, légèrement à gauche du centre de la photo, juste au-dessus de fils électriques. Il se compose de deux ensembles lumineux dont celui du bas apparaît beaucoup plus éclairé.
Examen visuel
La première chose observée lors de l'examen à la loupe est que la photo à subit une double exposition, probablement provoquée par le mouvement du photographe. Les corniches de la maison, de l'abri d'auto et du garage, montre un dédoublement d'environs 1 millimètre. La toiture de la maison, celle de l'abri d'auto tout comme la voiture où l'on voit deux plaques montrent le même dédoublement.
PREMIER ITEM
Tant à la loupe qu'au microscope, on constate que les pourtours sont bien définis mais irréguliers. L'intérieur (blanc) ne présente aucune marque d'impression. La surface entourant la marque montre un grain d'impression parfait. On constate rapidement que le dédoublement de la photo est identifiable sur toute la photo.
Attendu que le croissant blanc n'est pas dédoublé, il devient évident que la marque est dû à une altération pendant le développement (erreur d'impression), une marque mécanique de manipulation ou un défaut de négatif. L'examen microscopique ne montrant aucune altération du support, l'erreur d'impression me semble la plus plausible. Le témoin a fait développer une seconde photographie pour vérifier ce point. Il conviendrait d'examiner le négatif afin de voir s'il peut s'agir d'une altération mécanique ou d'un défaut d'émulsion du film.
SECOND ITEM
On remarque avec l'examen à la loupe de l'item principal, que la surface la plus pâle à été imprimée. Au microscope, cette même partie nous montre un grain parfait à base de jaune. On constate que la duplication d'image s'est produite pour cet objet, au même titre que pour les items mentionnés en début d'exposé. Nous retrouvons deux formes très similaires (à tous égards) dont l'une paraît beaucoup plus pâle. Celle-ci serait la seconde impression, alors que celle du bas qui est plus intense, serait le phénomène observé.
On constate également que cette partie semble être constituée d'une forme ronde entourée d'un halo. Ce halo varie de teinte passant d'un rosé (244C) à l'intérieur, autour du cercle à une teinte violacée (264C) à l'extérieur. Il est à noter que ces teintes correspondent à celles produites par la réflexion de la lumière produite sur les nuages de la même photo.
TESTS DE CONFORMITÉ
Des tests de conformité ont été effectués afin de confirmer les détails visibles par l'oeil humain. Pour ces tests nous utilisons différents modèles de couleurs employés couramment. Ceci a pour but de s'assurer que l'interprétation des couleurs perçues par l'analyste est conforme. Bien que la répartition des couleurs se fasse automatiquement, c'est à dire sans aucune possibilité d'intervention humaine, l'interprétation demeure de nature humaine. De plus, la grande majorité des pellicules photographiques modernes absorbent une légère partie du spectre dans les ondes infrarouges et ultraviolettes, chose que l'oeil humain ne voit pas.
Comme nous nous limitons à examiner un résultat photographique, si de telles ondes ont été absorbées elles seront présentes sur la photo et automatiquement traitées comme une couleur perçue. N'ayant que l'image d'un moment précis et non la vision de cet instant, aucune estimation quant à l'absorption de ce type d'onde ne peut être établie.
COMPOSITION DES COULEURS
La conversion de la photo scannée en millions de couleurs en un modèle en quatre couleurs permettra d'établir la compatibilité de la photo (RGB) avec le même type de photo pour impression (YMCK). De plus, la séparation des couleurs permettra d'en définir la composition afin de comparer avec ce que voit l'oeil sur la photo.
Le noir nous montre une surface régulière d'environs 5 % (trame) qui a pour but de créer la profondeur optique en renforçant la couleur. Le centre des cercles du cyan et du magenta correspond à une marque située à 2 centimètres du bas et 2,1 centimètres de la bordure droite du jaune. Ce qui nous donne la couleur blanc jaunâtre de l'objet. De plus, on remarque clairement autour de ces mêmes cercles les zones rosées et violacées.
TESTS DE CONFORMITÉ DES COULEURS
Afin d'établir la conformité de la photo scannée avec laquelle nous procèderons à l'examen, nous la comparerons à la même image convertie en un modèle à quatre [quatre couleurs process] qui est plus près de la perception visuelle en trois dimensions que nous avons. Le résultat des séparations devrait être identique.
COMPOSITION DE LA LUMIERE
La composition de la lumière est un facteur important dans l'examen de cette photo. Pour tenter de déterminer le type de lumière auquel nous sommes confrontés, nous allons comparer deux couleurs ( HSB et HSL) qui séparent les couleurs en fonction de leurs longueurs d'ondes.
Dans chacun des modèles [H] et [S] on la même signification où [H] (nuance) est la qualité de chacune des couleurs et [S] représente la pureté ou l'intensité des couleurs. Le [B] représente la luminosité émise alors que le [L] celle réfléchie par l'objet. L'ensemble du modèle HSB s'attarde à la luminosité émise par le sujet alors que l'ensemble du modèle HSL vise la lumière réfléchie.
Si on regarde la saturation on constate que celle de la luminosité émise ne montre aucune intensité de couleur (rond noir) alors que la saturation de la lumière réfléchie nous donne une intensité de 100 %. En regardant la luminosité, on retrouve une zone absolument blanche similaire au rond noir de la saturation HSB alors que la réflexion nous montre une zone de lumière réfléchie équivalente à la saturation HSL, mais dont la surface est voilée par trame représentant la réflexion qui se fait en direction de l'observateur. En séparant l'image selon le modèle YIQ (image TV noires et blanches) on peut constater que l'objet émet des longueurs d'ondes différentes de celles de la réflexion.
COMPOSITION DE LA LUMIERE - TESTS DE CONFORMITÉ
Dans un second temps, nous comparerons la luminosité et la brillance apparente au moyen des modèles HSB et HSL de la même photo scannée.
Dans les deux modèles le <H> réfère à la qualité de chacune des couleurs exprimées séparément par une teinte de gris différente.
Dans les deux modèles le <S> réfère à la pureté et l'intensité des couleurs dont la valeur s'établit en pourcentage où 0 % = NOIR et 100 % = BLANC.
Dans le modèle HSB, <B> représente la luminosité propre de l'objet perçue par l'oeil.
Dans le modèle HSL, <L> représente la lumière réfléchie par l'objet et perçue par l'oeil.
GRAYSCALE & YIQ - TEST DE CONFORMITÉ
La division d'après le modèle YIQ représente la composition d'une image vue sur une télévision en noir et blanc. Seule la partie <Y> est visible à l'écran mais elle représente une photo de qualité supérieure en ton de gris, c'est la luminance de l'image. Les parties <I> et <Q> représente la dispersion selon chaque longueur d'onde de la lumière.
La photo représentée à gauche est une conversion en échelle de gris de la photo
en couleurs scannée. Sa présence dans cette section s'explique par un motif de
comparaison avec la luminance <Y> du modèle YIQ.
En règle générale, la luminance donne une photo de qualité supérieure à la conversion d'une photo en couleurs à une échelle de gris.
CONCLUSION
L'objet auquel nous avons à faire est de forme circulaire, très probablement sphérique.
Il semble produire une certaine condensation ou une ionisation de l'air ambiant.
Cet objet émet sa propre lumière qui est accentuée par une forte réflexion.
La photographie montre deux tâches à l'intérieur des quelles un objet se retrouverait. Il devrait y en avoir une seule, celle inférieure, l'autre n'étant qu'une double impression au même titre que les corniches et la plaque d'auto.
Le témoin à décrit l'objet très clair et très visible. Si l'objet était bien défini et que l'impression de brume l'entourant sur la photo n'était pas visible à l'oeil, il y a fort à parier qu'ils s'agit d'émissions infrarouges ou ultraviolettes entourant l'objet.
Considérant le phénomène de dédoublement, la section de la photo contenant l'objet inconnu devrait se voir sensiblement comme la correction informatique qui suit.
Sincères remerciements à l'Association Québécoise d'Ufologie - A.Q.U et particulièrement à Denis Boily.
Copyright © 2002 - Le Journal de l'Ufologie - Tous droits réservés