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Marc Hallet répond à la lettre ouverte du Professeur Auguste Meessen
publiée dans le dernier numéro de Inforespace de la SOBEPS

L'avis que développe Marc Hallet dans ce document ne rejoint pas forcément celui de notre journal.
C'est donc à titre purement informatif que nous le publions. Les droits de réponses sont accordés aux deux hommes.
 

Marc Hallet : le 3 Aout 2002 pour Le Journal de l'Ufologie

Les responsables de la SOBEPS n'ayant pas eu la courtoisie de me faire parvenir le dernier numéro de leur bulletin Inforespace, c'est par diverses voies détournées que j'ai appris que j'y étais l'objet d'une longue "lettre ouverte".

J'aurais préféré ne pas répondre, laissant aux esprits éclairés le soin de juger de l'argumentation fastidieuse développée par M. Meessen. Mais comme mon silence aurait pu être pris pour un aveu de faiblesse par ceux qui connaissent mal mes travaux, je crois bon de répondre par un texte dont j'assume pleinement la responsabilité et que je livre sur Internet afin qu'un grand nombre de gens puisse en prendre connaissance.

Je dois commencer par rappeler quelques faits.

Le 4 mars 2002 la télévision belge (RTBF) diffusa un débat au cours duquel le Président de la SOBEPS et le professeur Meessen furent pour la première fois confrontés publiquement à deux astrophysiciens belges qui ont consacré à la prétendue vague OVNI belge pas mal d'heures de leur précieux temps. J'étais également invité à ce débat, ainsi qu'un psychologue.

Ce débat fut préparé de longue date pour la RTBF par la fille d'un célèbre juriste belge qui souhaitait vivement proposer une confrontation équilibrée entre les "pour" et les "contre". Contacté par elle et informé de la présence de certaines personnes que je considère comme sectaires, j'ai commencé par refuser de participer en disant que cela ne pouvait m'intéresser. J'ai cependant accepté de rencontrer cette journaliste pour répondre à ses questions. En me quittant, et après avoir vu et entendu des choses qu'elle ne soupçonnait guère jusque-là, elle m'arracha la promesse que je participerais à l'émission si certains des scientifiques dont je venais de lui parler acceptaient eux aussi de venir. A mesure qu'elle multiplia ses contacts, cette femme intelligente put se forger une opinion en comparant les arguments et les manières d'agir des uns et des autres. Si les représentants de la SOBEPS ont senti qu'un moment donné le vent tournait contre eux ils ne doivent forcément s'en prendre qu'à eux-mêmes. Il n'y a eu ni cabale, ni piège, ni manipulation comme certains l'ont prétendu en mettant en cause non seulement la télévision mais moi-même (supputation ridicule puisque je ne fus pas l'organisateur de cette émission et que je fus même le plus difficile à convaincre d'y participer).

Le débat tourna au désavantage de la SOBEPS et aussitôt l'émission terminée, MM. Bougard et Ferryn s'adressèrent violemment à l'un des deux chercheurs scientifiques qui s'était opposé à leurs thèses. Leur agitation n'eut d'autre résultat que de provoquer son hilarité... puis celle d'autres témoins de la scène.

Pendant que le premier astrophysicien était ainsi pris à partie, le second tint à redire posément à M. Meessen ce qu'il lui avait déjà dit publiquement et nettement sur antenne, à savoir qu'en comparant son argumentation à la mienne on devait considérer objectivement que ma démarche était la plus scientifique des deux. Nul ne saura jamais comment le physicien émérite interpréta ce qu'il serait logique de considérer comme un formidable camouflet public prononcé sans ambiguïté par un chercheur fort posé. M. Meessen se dirigea ensuite vers moi et m'aborda cordialement. Je constatai alors que non seulement il ne se souvenait plus du tout de nos précédentes rencontres (en présence de témoins) mais qu'il les niait même. Cela m'agaça certes un peu, mais bien moins que sa volonté de me faire admettre qu'il était parfaitement scientifique de dire et d'écrire, comme il l'avait fait, que les extraterrestres ont des yeux complètement noirs comme ceux des vaches, lesquels fonctionnent comme des objectifs de caméra! On comprendra que je me sois hâté d'écourter cette conversation pour rejoindre d'autres personnes.

Néanmoins, tenant compte de la courtoisie et de l'apparente bonne foi du vieil homme, j'ai cru devoir ensuite lui adresser un courrier électronique afin d'écarter de son esprit une idée qui semblait le peiner. Dans ce courriel, je précisai simplement ceci :

1°) ce n'était pas à l'homme (Meessen) à qui je m'attaquais, mais bien à ses idées erronées ainsi qu'à sa méthodologie appuyée sur des bases caduques.

2°) ma démarche critique n'était en rien guidée par un a-priori "zététicien" ou autre, mais bien par une analyse détaillée d'une masse de documents en usant des méthodes de la critique historique et, accessoirement, de la critique scientifique.

M. Meessen me répondit par un courriel chaleureux dans lequel il souhaita que notre dialogue se prolonge. J'en vins donc à développer davantage mon propos, survolant ainsi en deux ou trois pages plus d'un quart de siècle de lectures, d'analyses et de raisonnements... Mon objectif principal fut dès lors d'amener M. Meessen à réfléchir sur l'obligation absolue dans laquelle il se trouvait de se conformer à la méthodologie scientifique et non à une méthodologie propre qui n'avait rien de scientifique puisque s'appuyant sur des données non vérifiées, voire même complètement fausses.

Dans une seconde réponse, M. Meessen sembla comprendre et admettre le bien-fondé de certains de mes développements et en critiqua d'autres. Tout semblait indiquer alors qu'il était possible d'imaginer que nous pourrions nous diriger vers un nombre important d'échanges aussi conviviaux que fructueux. Malheureusement, M. Meessen qui me dit qu'il arrivait au soir de sa vie, choisit d'agir en homme pressé de conclure. Plutôt que de poursuivre sur le terrain privé notre débat d'idées, il me parla tout de suite d'écrire un article. Bien que trouvant cela peut-être prématuré j'acceptai, persuadé que ce professeur émérite agirait en la circonstance comme le font tous les scientifiques lorsqu'il s'agit de publier un texte touchant une controverse. Dans ce cas, un premier texte est rédigé par un des auteur (ou groupe d'auteurs) puis soumis à l'autre (ou l'autre groupe) qui y apporte des additions, des corrections, des améliorations... Ensuite le texte repart en sens inverse pour de nouvelles corrections, précisions, additions et ainsi de suite plusieurs fois. C'est un système qui a fait ses preuves et qui permet in fine de proposer un véritable "outil de réflexion" d'une grande valeur intrinsèque.

Hélas, M. Meessen n'agit pas comme un scientifique, mais comme un propagandiste voué à une idée préconçue. Il m'adressa bientôt un long article où tout semblait être définitif et dans lequel chacun peut vérifier qu'un vieux professeur a l'air de tancer (en des termes assez agressifs ou méprisants) un élève indiscipliné. D'un strict point de vue pédagogique et psychologique, ce style est déjà révélateur. En outre, non seulement cela était rédigé d'une manière fort indigeste, mais ici et là ma pensée était présentée d'une manière tendancieuse voire même totalement fausse ou incomplète. Une chose me parut dès lors claire : jamais M. Meessen n'avait songé à co-signer avec moi un véritable article de fonds sur l'ufologie. Il n'avait envisagé qu'un exposé analytique de ses idées par rapport à ce qu'il avait cru comprendre d'une partie de ma démarche que je lui avait brièvement expliquée. Constatant la tournure que les choses venaient subitement de prendre, j'interrompis évidemment là un courrier qui n'avait plus aucune raison d'être et j'en transmis une copie intégrale à quelques chercheurs en ufologie pour qu'ils puissent juger sur pièces...

Contrairement à ce qu'il en a l'air à première vue, le texte de M. Meessen que vient de publier Inforespace ne constitue pas une démonstration de lacunes méthodologiques qui me seraient personnelles ; c'est plutôt l'explication emberlificotée d'un homme qui cherche à justifier sa méthodologie irrationnelle par rapport à la méthode scientifique classique.

En publiant ce texte et d'autres commentaires excessifs relatifs au débat télévisé de si sinistre mémoire pour elle, la SOBEPS montre bien, une fois de plus, que plutôt que de défendre ses thèses au moyen d'arguments qui pourraient enfin convaincre des scientifiques, elle préfère attaquer personnellement tous ceux qui refusent d'entonner son credo. Ceux qui ont un peu étudié la manière dont les sectes fonctionnent comprendront cette "radicalisation" désespérée et s'en réjouiront, car c'est là un signe d'impuissance et de "faillite" qui ne trompe pas.

Plutôt que de répondre point par point à la longue prose de M. Meessen, je préfère expliquer ici ce que j'ai en vain essayé de lui faire comprendre...

Voilà plus de 35 ans que je m'occupe d'ufologie et que je lis à ce sujet tout ce qu'il m'est possible de lire. Depuis plus de 25 ans, j'ai, comme d'autres ex-ufologues, progressivement "retourné ma veste" en passant de la "croyance" naïve aux OVNI au doute de plus en plus avéré jusqu'à atteindre le point où j'ai estimé que je devais désormais considérer qu'ils n'existaient pas sauf preuve contraire que j'attends encore. Mon changement d'attitude par rapport à l'existence possible des OVNI ne s'est pas fait sur un coup de tête (comme le prétendit jadis un membre de la SOBEPS contre toute évidence documentaire), mais fut le résultat d'une longue évolution basée sur la mise en oeuvre d'une méthode critique historique et scientifique qui me força à réexaminer systématiquement l'ensemble des pièces du "dossier". J'ai pu constater que lorsqu'on les examinait de près, ces pièces ne tenaient pas la route individuellement tandis que si l'on ni regardait pas de trop près, leur nombre considérable semblait former un édifice cohérent et solide. En fait, les ufologues ont toujours confondu la quantité avec la qualité, ce que ne font jamais les scientifiques.

La preuve scientifique de l'existence des OVNI en tant que phénomène contrôlé par une intelligence extérieure à la Terre ou surpa-humaine n'a toujours pas été apportée*. Néanmoins, comme je ne suis pas opposé, par principe, à l'existence des OVNI et à l'hypothèse extraterrestre, j'engage donc les ufologues qui prétendent étudier les OVNI scientifiquement à faire connaître leurs travaux (qu'ils disent scientifiques) en les soumettant à des revues scientifiques reconnues comme telles.

Si ces ufologues font réellement de la recherche scientifique, on devra reconnaître que ma proposition n'a rien qui puisse les choquer ou les effrayer. Elle doit être considérée, au contraire, comme parfaitement normale, logique et justifiée.

Pour juger de la valeur intrinsèque de tout article qui leur est soumis, les publications de niveau scientifique commencent par les faire examiner par des experts reconnus pour leur probité intellectuelle et leur grande compétence dans leurs domaines respectifs. Cette méthode qui n'est certes pas 100% efficace, permet néanmoins, dans la plupart des cas, d'éliminer d'emblée les articles qui ne paraissent pas correspondre aux standards exigeants de la recherche scientifique. Quand un article d'une valeur intrinsèque insuffisante est néanmoins publié, il déclenche aussitôt une série de courriers émanant d'autres spécialistes et qui sont à leur tour publiés afin que chacun puisse se faire une idée. C'est ainsi, en gros, que les résultats des recherches scientifiques sont diffusés et qu'ils finissent par être admis ou définitivement rejetés. La controverse peut parfois s'étendre sur plusieurs mois, mais, en finalité, ce système de sélection s'avère impitoyable.

Or, les ufologues qui prétendent réaliser des travaux scientifiques n'acceptent pas de se soumettre à ce système pourtant apprécié à juste titre par l'ensemble de la communauté scientifique. Ils préfèrent publier leurs résultats dans la presse ufologique qui n'a aucune des qualités de la presse scientifique ou académique. Chacun peut aisément deviner pourquoi...

M. Meessen aura beau user de mille arguties pour expliquer pourquoi il ne diffuse ses recherches que par la voie d'Inforespace et de son propre site Internet ; il ne saura jamais masquer l'évidence, à savoir qu'il évite ainsi systématiquement le jugement de ses pairs, les seuls en l'occurrence qui soient habilités à juger de la véritable valeur scientifique de ses travaux.

J'ai dit à M. Meessen que ses recherches ne satisfaisaient pas les standards de la recherche scientifique puisqu'il utilisait pour celles-ci des témoignages imprimés dont il n'avait même pas vérifié la valeur réelle. Non seulement il m'a dit qu'il avait jadis suivi un cours de critique historique (qu'il n'applique jamais dans le cadre de sa démarche ufologique) mais il a tenté de me faire admettre que la meilleure preuve de la valeur des "faits" qu'il utilisait était qu'ils le conduisaient à de véritables progrès au niveau de la connaissance scientifique. Et il m'a donné, à titre d'exemple, ses recherches sur le tournoiement des boussoles. Or, tout ufologue avisé peut constater que les témoignages dont s'est servi M. Meessen pour effectuer ses études sur le tournoiement des boussoles ne peuvent plus être reconnus aujourd'hui pour crédibles. Comment M. Meessen peut-il prétendre arriver à de bonnes conclusions scientifiques en s'appuyant sur des cas ufologiques dont les ufologues eux-mêmes ont démontré l'inconsistance, l'invraisemblance ou la fausseté?

Quand M. Meessen affirme que ses recherches lui permettent de faire des progrès scientifiques, il ne fait pas autre chose que le physicien Blondlot qui, jadis, prétendit obtenir de fructueux résultats scientifiques au départ de ses recherches sur les rayons N qu'il disait avoir découverts et dont on démontra pourtant finalement, par une expérience simple, qu'ils n'avaient jamais existé que dans son imagination! Si déjà, dans le passé, plusieurs conclusions "scientifiques" de M. Meessen ont été invalidées en ufologie, c'est parce que sa méthode consiste à utiliser des matériaux médiocres pour orienter une démonstration apparente dans le sens d'une thèse pré-établie.** Voltaire disait que la meilleure preuve de l'existence de Dieu pour un prêtre c'est qu'il en vivait. On pourrait paraphraser en disant que pour M. Meessen la meilleure preuve de l'existence des OVNI c'est qu'il parvient à publier sans aucun contrôle scientifique de ses pairs des quantités de textes ufologiques qui sont admirés par de braves gens ayant -malheureusement pour eux- davantage de foi que de sens critique.

Un seul exemple me suffira pour montrer les lacunes extraordinaires de la "méthodologie" employée par M. Meessen dans ses recherches ufologiques. Dans un article fleuve qu'il publia dans Inforespace n°101 il parla de divers contactés et déclara que bien que les discours des extraterrestres à Adamski étaient aberrants, il y avait dans les récits du contacté "des signes qui attestaient la réalité de l'événement." Et de citer, a titre d'exemple, le bras du contacté qui avait été attiré vers le bord de la soucoupe. Si M. Meessen a retenu cette allégation gratuite du contacté comme une preuve de la "réalité de l'événement" (!) c'est tout bonnement parce qu'elle cadrait avec ses propres études sur la propulsion des soucoupes. Pour lui, cela suffit comme preuve. Or, j'ai surabondamment démontré dans diverses publications qu'Adamski était un fieffé menteur et que tous ses récits de contacts étaient entièrement fictifs. Mais mes études historiques, basées sur l'analyse objective et méticuleuses d'une multitude de documents de première main, n'intéressent par M. Meessen. Il leur préfère des "signes" aussi concrets (!) que les affirmations mensongères et les photos truquées d'un mystificateur patenté qui s'inspira en son temps de romans de science-fiction pour gruger des milliers de naïfs. Ce qui pose fondamentalement problème, c'est que M. Meessen croit à la réalité de tout ce qu'il lit pour autant que cela aille dans le droit fil de ses idées préconçues, qu'il prétend faire, au départ de cela, de la recherche scientifique et qu'il croit avoir ensuite l'autorité suffisante pour dénigrer les critiques mieux informés que lui de la valeur intrinsèque de certains cas ufologiques.

La "lettre ouverte" dont je suis l'objet dans Inforespace convaincra peut-être les gens qui la liront sans grande attention ; mais elle inspirera certainement à des ufologues bien informés quelques réflexions qui n'iront vraiment pas dans le sens qu'aurait souhaité M. Meessen. En effet, en contestant le bien fondé des exigences méthodologiques que je suis bien en droit d'avoir vis-à-vis d'un homme qui affirme faire de la recherche scientifique en ufologie, mon contradicteur a mieux dévoilé au grand jour les caractéristiques propres de son étrange méthodologie et la manière dont il est capable de raisonner pour arriver à ses fins.

(*) Du 28 au 30 novembre 1997 un certain nombre d'ufologues convaincus de la réalité des OVNI (dont MM. Louange et Velasco pour la France) se réunirent à San Francisco dans le but d'évaluer ce qu'il existait en matière d'évidence physique du phénomène OVNI. Le rapport, disponible sur Internet en consultant les textes publiés par P.A. Sturrock, contient l'aveu qui suit : "Notre groupe examina certaines des conclusions avancées en 1968 par Edward U Condon, directeur du Colorado Project. Il affirmait que rien, dans l'étude des OVNI menées depuis les 21 années précédentes, n'avait ajouté quoi que ce fut aux connaissances scientifiques et que la poursuite d'études en la matière ne pouvait se justifier sous prétexte qu'elles feraient progresser la science. Bien qu'acquiesçant avec cette première conclusion et son extension jusqu'à présent, les membres de notre groupe considèrent qu'il existe toujours une possibilité qu'une investigation d'un phénomène inexpliqué puisse conduire à un progrès au niveau de la connaissance scientifique..."

(**) Dans le premier "rapport" que la SOBEPS publia sur ce qu'elle appela la vague OVNI belge, parlant d'échos radars enregistrés par un F-16, M.Meessen écrivait, au terme de son "analyse scientifique" : "TOUTE AUTRE HYPOTHESE QUE CELLE DES OVNI EST EXCLUE A PRATIQUEMENT 100 %" (en majuscules d'imprimerie pour accentuer encore la force de sa conclusion). Il traitait également avec mépris les conclusions de M. Caudron relatives à des témoignages de gendarmes. Or, dans le second "rapport" publié par la SOBEPS, M. Meessen était contraint de valider les conclusions de M. Caudron et reconnaissait que les échos radars résultaient d'un phénomène naturel, ce qu'avaient déjà conclu (et publié) bien auparavant plusieurs astrophysiciens belges au vu de sa seule "analyse". En septembre 1987, un jeune français prétendit avoir enregistré le son d'un OVNI. Quatre mois plus tard, la chose fut confirmée par M. Meessen au terme d'une autre "analyse scientifique". Un ingénieur du CNRS du laboratoire d'acoustique de l'Université de Provence fit voler en éclats l'étude de M. Meessen et la qualifia en des termes très durs où il était question de rigueur de façade, de subjectivité, et d'une accumulation de connaissances disparates et mal assimilées. Ce spécialiste disait aussi que "toute l'argumentation (de M. Meessen) tend(ait) à démontrer un préjugé préalablement bien établi." (Cfr OVNI Présence n°40 p. 17 à 19)


Marc HALLET

Liège, le 3 août 2002

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